Malade, Omar Radi suspend sa grève de la faim
Le journaliste Omar Radi a suspendu vendredi sa grève de la faim entamée, il y a 21 jours, pour des raisons de santé, a annoncé sa famille.
Accusé de viol et d’espionnage, le journaliste marocain Omar Radi a été condamné en appel jeudi à six ans de prison ferme.
La cour d’appel de Casablanca a ainsi confirmé la lourde peine prononcée en première instance. Radi, journaliste indépendant de 35 ans, a insisté sur son innocence tout au long de son procès qui a duré deux ans.
Le défenseur des droits de l’homme était poursuivi pour « atteinte à la sûreté intérieure de l’État » avec « financement étranger » et pour « viol » dans deux affaires distinctes, instruites et jugées conjointement.
Son procès a commencé en 2020, quelques jours seulement après que le groupe de défense des droits humains Amnesty International a déclaré que les autorités marocaines avaient placé le logiciel espion Pegasus sur son téléphone portable, une affirmation démentie à maintes reprises par le Maroc.
A lire : Omar Radi : Amnesty International demande un nouveau procès
L’arrestation et la détention de Radi ont été condamnées par des militants des droits de l’homme, des intellectuels et des politiciens tant à l’intérieur du pays qu’à l’étranger. Le parquet avait requis mardi « la peine maximale contre l’accusé au regard des éléments incriminés ». L’accusation de viol est passible de dix ans de prison.
L’autre journaliste Imad Stitou, 32 ans, a été, lui, condamné à un an de prison, dont six mois fermes, dans la même affaire de viol. Il avait d’abord été présenté comme le seul témoin à décharge avant d’être poursuivi en état de liberté pendant l’enquête. Jugé en son absence, Omar Stitou a quitté le Maroc pour la Tunisie.
Aller plus loin
Le journaliste Omar Radi a suspendu vendredi sa grève de la faim entamée, il y a 21 jours, pour des raisons de santé, a annoncé sa famille.
Le journaliste Omar Radi, condamné à six ans de prison sera à nouveau devant le juge ce jeudi, dans le cadre de son procès en appel.
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