
Omar Radi restera en prison
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Le journaliste Omar Radi a suspendu vendredi sa grève de la faim entamée, il y a 21 jours, pour des raisons de santé, a annoncé sa famille.
Omar Radi qui doit comparaître le 18 mai prochain après deux renvois de son procès, « a décidé de suspendre temporairement sa grève de la faim », à cause de « la détérioration significative de sa santé au cours des deux derniers jours », a publié vendredi le père du détenu sur sa page Facebook.
Âgé de 34 ans et en détention depuis neuf mois, Omar Radi a décidé de cesser de s’alimenter pour protester contre le refus de la justice de lui accorder une liberté provisoire rejetant à plusieurs reprises les demandes formulées par ses avocats et renvoyant à deux reprises son procès.
Malgré la suspension de sa grève de la faim, Omar Radi « continue de défendre son droit constitutionnel à un procès équitable et à des poursuites en état de liberté », a relevé en outre son père Driss Radi.
Ce journaliste engagé dans la défense des droits humains est poursuivi dans deux affaires différentes portant notamment sur des chefs d’accusation de « financements étrangers », d’« atteinte à la sécurité intérieure de l’État » et de « viol » sur une consœur journaliste.
En revanche, son confrère, Soulaimane Raissouni, également en détention depuis onze mois et en grève de la faim depuis 23 jours, pour obtenir la liberté provisoire, poursuit quant à lui son mouvement.
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