Maroc : colère contre Ryanair
Au Maroc, la suppression par la low cost irlandaise Ryanair de la ligne aérienne directe entre Tanger et Ouarzazate passe mal.
Ryanair au Maroc : du rêve au cauchemar
Grosse désillusion pour des jeunes Marocains qui rêvaient de travailler pour Ryanair en tant que stewards et hôtesses de l’air. Après avoir suivi une formation à Marrakech, ils se retrouvent bloqués en Grande-Bretagne où ils ont été déployés puis licenciés sans préavis.
Le rêve de dizaines de jeunes Marocains a viré au cauchemar. Après avoir investi près de 16 500 dirhams pour participer à des formations proposées par l’entreprise marocaine Sky Crew basée à Marrakech en vue d’être recrutés par Ryanair, ils se retrouvent piégés en Grande-Bretagne, rapporte Al Akhbar. À la fin de leur formation, ces jeunes ont obtenu des contrats de travail et des visas officiels pour rejoindre leurs postes.
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Mais à leur arrivée en Grande-Bretagne, les jeunes Marocains ont été confrontés à une dure réalité. Face au coût de la vie élevé dans ce pays, ils ont dû exercer des emplois supplémentaires pour couvrir les frais de logement et de subsistance. Ils en étaient là quand on leur a annoncé que ceux d’entre eux âgés de plus de 26 ans seront licenciés, au motif que les salaires annuels exigés pour cette tranche d’âge dans le pays avoisinent les 28 000 livres, alors que la compagnie ne paie pas plus de 18 000 livres.
Cette décision de licenciement a été un véritable choc pour les jeunes Marocains qui dénoncent le fait qu’elle ait été prise sans préavis et que cette condition n’ait pas été évoquée lors de la formation, encore moins dans les clauses des contrats de travail. La plupart d’entre eux, plus d’une trentaine selon la publication, ont reçu leur notification de licenciement à seulement deux jours de l’expiration de leur visa de séjour en Grande-Bretagne.
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Ces jeunes résidant dans des villes comme Manchester et Londres, continuent de se battre pour supporter leurs frais de logement et de subsistance. Mais avec la cherté de la vie, certains risquent de se retrouver à la rue. Une fois leurs économies épuisées, ils n’auront d’autre choix que de retourner au Maroc. A moins que certains d’entre eux ne choisissent de vivre dans la précarité dans les rues britanniques, sans soutien et assistance. Ils appellent les autorités marocaines et britanniques au secours.
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