Statut d’auto-entrepreneur au Maroc : après l’euphorie, le flop ?
Lancé en 2015, le statut auto-entrepreneurs semble ne plus être une solution à l’informel et au chômage. Le bilan en est la parfaite illustration.
La Direction générale des impôts (DGI) vient de publier un guide sur le régime fiscal de l’autoentrepreneur. Un document qui reprécise les conditions d’obtention de ce statut ainsi que les avantages fiscaux y afférents.
Dans ce guide simplifié, la DGI rappelle les critères d’éligibilité au statut d’autoentrepreneur et apporte des réponses aux questions liées à la détermination des droits complémentaires relatifs au régime de sécurité sociale, à la procédure d’inscription au registre national, à l’identification auprès des services fiscaux, aux obligations déclaratives, au paiement de l’impôt, et à la radiation du statut de l’autoentrepreneur.
À lire : Maroc : le parlement discute de la fiscalité des auto-entrepreneurs
Selon la DGI, l’existence d’un régime fiscal de l’autoentrepreneur est salutaire, car il vise à mettre fin aux activités informelles et à promouvoir l’entrepreneuriat et l’auto-emploi des jeunes.
Aller plus loin
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Le statut d’auto-entrepreneur au Marocfait l’objet de débats au Parlement. En cause, l’équilibre fragile entre simplification administrative et lutte contre les dérives fiscales.
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