
Maroc : trafic de palmiers
Dans la région de Zagora, au Maroc, un trafic illégal de palmiers prospère, menaçant les fragiles écosystèmes oasiens.
La ville de Marrakech est célèbre pour ses palmiers majestueux. Mais une nouvelle tendance inquiète les défenseurs de l’environnement : la plantation de palmiers sur les toits des maisons, des hôtels et des bâtiments publics.
Ce phénomène s’est développé en réaction aux campagnes écologistes qui prônent le remplacement des palmiers dans les rues par des arbres plus efficaces contre la pollution et offrant plus d’ombre.
Les visiteurs de Marrakech peuvent observer cette pratique sur de nombreux bâtiments, y compris des hôtels de luxe comme celui de la star du football Cristiano Ronaldo, indique Rue20.
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Les écologistes s’alarment des conséquences de cette « palmiérisation des toits », rappelant que les palmiers ont besoin d’être enracinés dans le sol pour se développer correctement et estiment que cette pratique nuit à l’esthétique de la ville.
Des spécialistes affirment toutefois que les palmiers utilisés sont d’une espèce particulière, capable de résister aux conditions climatiques difficiles et de survivre en hauteur, sans enracinement profond.
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