Ryanair se heurte à un obstacle de taille dans sa quête du tout numérique. Alors que la compagnie aérienne prévoit de supprimer les billets papier et les comptoirs d’enregistrement dans le reste du monde, elle est contrainte de maintenir le format papier au Maroc.
Les autorités marocaines exigent de la part des compagnies aériennes l’impression des billets d’avion et il n’est pas prévu, pour l’instant, de changer à moins d’un revirement en vue de la Coupe du monde 2030.
Michael O’Leary, PDG de Ryanair, annonçait la fin des comptoirs d’enregistrement physique et l’obligation pour les passagers d’utiliser l’application mobile dès l’année prochaine. « Nous allons supprimer les guichets d’enregistrement des billets et il n’y aura alors plus de raison de faire payer les gens pour l’enregistrement à l’aéroport », déclarait-il lors d’une conférence à Dublin.
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Cette mesure radicale, qui vise à supprimer les frais d’enregistrement à l’aéroport, implique la suppression de tout contact avec le personnel Ryanair au sol avant le passage des contrôles de sécurité. Pour rassurer les voyageurs inquiets de se retrouver à court de batterie, la compagnie affirme pouvoir utiliser les données du passeport enregistrées en ligne. Cependant, le passage des portiques de sécurité nécessitera obligatoirement un smartphone et l’application Ryanair pour scanner un QR code.
Actuellement, 60 % des passagers Ryanair utilisent déjà l’application. L’objectif de la compagnie est d’atteindre 80 % d’ici la fin de l’année. Reste à savoir comment Ryanair compte inciter les 40 % restants à adopter le numérique, sachant que les frais d’enregistrement à l’aéroport, qui s’élèvent actuellement à 65 euros, pourraient flamber.
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