
Vacances d’été : Les Marocains fuient la cherté des côtes
La cherté des denrées alimentaires dans certaines zones touristiques côtières dépassent ceux des régions européennes et les offres touristiques trop chères poussent la plupart...
De bonnes perspectives pour le tourisme marocain ? Après un mois de juillet morose marqué par une faible affluence des touristes, nationaux comme étrangers, tous les regards et les espoirs sont tournés vers le mois d’août.
Fatim-Zahra Ammor se veut optimiste. Les réservations s’accélèrent et les taux d’occupation d’août seront plus élevés que ceux de l’année dernière, espère la ministre du Tourisme qui reconnait que le mois de juillet n’a pas comblé les attentes en raison du retard des examens de fin d’année, la Coupe d’Europe et les élections législatives en France, premier marché de la destination Maroc.
La présidente du Conseil régional du tourisme (CRT) de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Rkia Alaoui, estime pour sa part que la saison estivale de cette année a démarré avec du retard. « Cela s’explique par le décalage de huit à dix jours des dates de cours qui se terminaient le 15 juin… », précise-t-elle, ajoutant que les élèves de la mission française n’ont pris leurs vacances que vers le 5 juillet. Rkia Alaoui soutient aussi que les rumeurs sur la hausse des tarifs, distillées sur les réseaux sociaux, ont porté préjudice à l’activité touristique.
À lire : L’été morose du tourisme marocain
La faible affluence notée en juillet pourrait également s’expliquer par le fait que de nombreux touristes ont voyagé à l’occasion de l’Aïd al-adha et ont épuisé leur budget voyage, fait observer la présidente du CRT de Tanger-Tétouan-Al Hoceima qui reste toutefois optimiste, assurée que la reprise sera au rendez-vous en août. Dans la même veine, Salaheddine Benhammane, le président du CRT Agadir-Souss-Massa, a confié à Médias24 que sa région a connu une affluence record de touristes au mois de juin et s’attend à un pic au mois d’août.
« Il y a une baisse de fréquentation des établissements de luxe, mais les 17 clubs de la ville ocre affichent un taux d’occupation compris entre 70 % et 90 % », révèle pour sa part Abdellatif Abouricha, chargé de communication du CRT de Marrakech-Safi-Essaouira. Le début de saison a été difficile, admet de son côté Youssef Zaki, président du CRT de l’Oriental, qui compte sur l’arrivée massive des MRE au mois d’août pour sortir de cette « crise ».
Aller plus loin
La cherté des denrées alimentaires dans certaines zones touristiques côtières dépassent ceux des régions européennes et les offres touristiques trop chères poussent la plupart...
Alors que les rues et les entrées de Tanger connaissent une congestion routière intense, les hôtels sont loin de faire le plein. Le secteur du tourisme connaît ainsi une baisse...
Les rumeurs et les campagnes de dénigrement visant les villes du Nord du Maroc sur les réseaux sociaux, portent préjudice à l’activité touristique dans cette région prisée par...
Alors que de nombreuses villes comme Marrakech, Agadir et Tanger enregistrent un afflux de touristes, Casablanca perd de son attractivité. En voici les causes.
Ces articles devraient vous intéresser :