Rumeurs sur la réapparition d’un Lion de l’Atlas près Khénifra
Depuis quelques jours, une rumeur a fait état de la réapparition près de Khénifra d’un lion de l’Atlas, une espèce considérée comme éteinte depuis plus de 70 ans.
Maroc : la rumeur de la présence du Lion de l’Atlas sème la panique
Non, ce lion vient d’Inde et non du Maroc
Malgré le démenti, des rumeurs persistantes font état de la présence du « Lion de l’Atlas » dans la province de Ouarzazate, suscitant la peur et la panique au sein des populations de la région.
Ces rumeurs ont commencé à se répandre telle une trainée de poudre, après la découverte, jeudi dernier à Zaouia Sidi Ali Ouhmad, dans la commune de Tidili, du corps sans vie d’Abdelrahmane, un quinquagénaire. La victime était portée disparue depuis deux jours avant que son corps ne soit retrouvé, déchiqueté. Alertés, les services de la gendarmerie royale, les autorités locales et les éléments de la police scientifique et technique se sont rendus sur les lieux. Une enquête a été ouverte sur ordre du parquet compétent pour déterminer les causes et circonstances du décès de la victime.
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Selon certains, des chiens errants seraient responsables de la mort de la victime, tandis que d’autres estiment que c’est l’œuvre du Lion de l’Atlas qui a été vu pour la dernière fois dans les montagnes de l’Atlas dans les années 1940. Récemment, une jeune femme d’environ 20 ans, qui surveillait son troupeau de moutons dans une forêt près d’Ait Boukhayou, dans la province de Khénifra, a assuré avoir été attaquée par surprise par un animal supposé être un « Lion ».
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Dans un communiqué, l’Agence nationale des eaux et forêts a annoncé avoir ratissé toute la zone, avec la collaboration des autorités locales et la gendarmerie royale, à la recherche de cet animal. « Lors des enquêtes et recherches sur le terrain, les empreintes découvertes dans ces régions ont été examinées et identifiées, et les spécialistes les ont considérées comme appartenant à la famille des canidés, peut-être un chien ou un loup », a précisé le communiqué.
L’hypothèse des attaques du lion reste peu probable, soutient l’Agence, soulignant que ses équipes « vont poursuivre les opérations de ratissage sur le terrain, restant vigilantes et attentives pour intervenir et réagir à toute observation de cet animal ou à toute information à ce sujet ».
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