Pénuries de main-d’œuvre : l’Europe se tourne vers le Maroc
L’Europe s’est tournée vers le Maroc, la Tunisie, l’Égypte et bien d’autres pays afin de pallier les pénuries de main-d’œuvre qui menacent plusieurs secteurs dans ses États...
Automobile : le Canada recrute au Maroc
Le président de l’Association des concessionnaires automobiles du Saguenay-Lac Saint-Jean, Olivier Blouin, s’est envolé ces derniers jours vers le Maroc pour y recruter de la main-d’œuvre.
En pénurie de main-d’œuvre, les concessionnaires automobiles de la région ont besoin de mécaniciens, de vendeurs, d’experts en pièces et de techniciens en nettoyage. « On est à la recherche d’au moins une vingtaine de personnes », confie Olivier Blouin dans un entretien à C’est jamais pareil rapporté par Radio Canada.
Arrivé au Maroc pour recruter des travailleurs, le président de l’Association des concessionnaires du Saguenay-Lac Saint-Jean a rencontré une soixantaine de candidats qui ont subi des entretiens dirigés par une conseillère de la Corporation des concessionnaires automobiles du Québec, responsable de la mission. « Elle leur a posé une vingtaine de questions à développement. Nous, on avait l’occasion, entre les entrevues, d’aller les rencontrer et de jaser avec eux », explique-t-il.
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Et d’ajouter : « Les discussions se sont avérées plaisantes. Ce sont des gens qui cadrent vraiment dans l’esprit du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Ce sont des gens très accueillants. D’une politesse incroyable ! C’est vraiment agréable de leur parler ». De jeunes pères de famille pour la plupart, ces candidats souhaitent s’installer au Canada. Un programme est mis en place pour les aider à s’intégrer dans la société canadienne et au travail.
Selon le programme, ils partiront seul pour six mois et pourront ensuite faire venir leurs familles, explique Olivier Blouin, soulignant que le plus grand défi reste de convaincre les mécaniciens marocains de s’installer au Saguenay-Lac-Saint-Jean, la plupart rêvant de s’établir au Québec en raison de la langue française. Le responsable espère signer des contrats d’embauche à certains candidats. La procédure pourrait durer jusqu’à un an.
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