Selon le quotidien Assabah, « les allégations d’abus sexuels rapportées par des médias israéliens sont non fondées, aucune preuve n’ayant été retenue contre David Govrin ». Pourtant cette affaire serait la raison pour laquelle Israël a rappelé son ambassadeur.
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En ce qui concerne l’enquête en cours, elle porte essentiellement sur « des conflits internes entre le chef de la mission diplomatique israélienne au Maroc et ses collaborateurs, qu’il accuse de vol ». Entre autres faits reprochés au chef du bureau de liaison, il y a la disparition d’un cadeau royal précieux, ses relations compliquées avec le directeur de la sécurité de la mission diplomatique israélienne au Maroc, qui fait partie des collaborateurs qui lui ont été imposés.
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Des sources diplomatiques affirment que le chargé de sécurité du bureau de liaison rédigeait souvent des mémos compromettants sur les activités de David Govrin, ses déplacements et ses « relations douteuses ». Les rapports mettent en lumière un ensemble de dysfonctionnements faits de « passation de marchés sans respect des lois, les défaillances de son équipe de communication, les scandales de ses sorties sur les réseaux sociaux et ses nuits arrosées dans la capitale », indique le quotidien.