Une bonne nouvelle pour Dr Hassan Tazi ?

25 septembre 2023 - 11h00 - Maroc - Ecrit par : S.A

Le célèbre chirurgien esthétique, Dr Hassan Tazi, propriétaire de la clinique Chifaa, incarcéré pour notamment traite d’êtres humains, abus de faiblesse et escroquerie pourrait bientôt sortir de prison. C’est la porte qu’entrouvre l’audition d’un témoin mais aussi la non-prise en considération d’un certain nombre de procès-verbaux, jugés comme étant nuls et non avenus.

Il ressort de l’audition par la Chambre criminelle de la responsable du service de facturation de la clinique, également poursuivie dans cette affaire, mais en état de liberté que les facturations de certaines opérations chirurgicales identifiées n’avaient pas été falsifiées. Il n’existe non plus aucune preuve confirmant que Dr Hassan Tazi et ses éventuels complices surfacturaient des interventions de chirurgie esthétique, suite à des aides accordées à des personnes économiquement vulnérables, fait savoir le quotidien arabophone Al Akhbar. Selon les explications du comité de défense du chirurgien, la tarification des actes médicaux est établie selon les directives de l’Agence nationale de la couverture médicale.

À lire : Des témoins convoqués dans l’affaire Hassan Tazi

Un certain nombre de procès-verbaux, considérés comme étant nuls et non avenus, ne seront pas pris en considération au cours du procès, fait savoir l’un des avocats du prévenu, ce qui induit l’allègement des charges qui pèsent sur Dr Hassan Tazi. Le comité de défense du docteur Tazi, ainsi que les autres personnes poursuivies dans cette affaire ont désormais bon espoir que la Cour d’appel de Casablanca va prononcer un jugement en leur faveur, mardi 26 septembre.

À lire :Dr Hassan Tazi reste en prison

Dr Tazi, son frère, son épouse et cinq autres personnes sont accusés séparément de traite d’êtres humains, exploitation de la vulnérabilité des personnes à des fins commerciales, escroquerie envers des bienfaiteurs qui agissaient de bonne foi, falsification de factures de traitement et de dossiers médicaux, exploitation de mineurs souffrant de maladie chronique, faux et usage de faux et constitution d’une bande criminelle. La chambre pénale de première instance de la cour d’appel à Casablanca avait rejeté le 13 avril leur demande de mise en liberté provisoire.

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