Dr. Hassan Tazi, coupable, mais sortira de prison
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L’audition de la principale accusée classée deuxième dans le rang des responsabilités pénales dans l’affaire Dr Hassan Tazi, du nom du célèbre chirurgien esthétique incarcéré pour notamment traite d’êtres humains, abus de faiblesse et escroquerie a eu lieu à la Chambre criminelle de la Cour d’appel de Casablanca.
La confrontation entre Zineb B., une intermédiaire recrutée pour ses capacités à convaincre et à collecter les dons, et une employée de la clinique Chifaa a laissé place à l’audition de la première qui aura duré quatre heures vendredi dernier. Celle-ci a été interrogée sur les transferts d’argent, destinés à payer les frais des opérations chirurgicales, sur son compte personnel. En réponse, l’accusée principale a déclaré que « comme l’employée avec laquelle elle traitait ce dossier avait refusé de lui donner le numéro du compte bancaire de la clinique », qu’elle s’est vue « contrainte de transférer les dons des bienfaiteurs sur son propre compte », rapporte le quotidien arabophone Al Ahdath Al Maghribia.
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Zineb B. a assuré qu’elle a les reçus des versements des donateurs, ainsi que des factures prouvant que « les sommes d’argent collectées correspondaient bien à celles versées à la clinique Achifaa ». Répondant aux questions sur les malades nécessiteux qui recevaient des soins dans la clinique et dont les photos étaient envoyées aux bienfaiteurs, l’accusée a encore assuré avoir « agi de bonne foi, mais qu’elle avait eu tort ». La Cour a décidé de reporter l’audience au jeudi 2 novembre à l’issue de cet interrogatoire.
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Lors de la confrontation entre Zineb B. et une employée de la clinique Chifaa, le magistrat Ali Tarchi a interrogé la principale accusée sur un enregistrement téléphonique dans lequel elle sollicitait une somme d’argent à l’agent également poursuivi dans cette affaire. En réponse, elle a fait croire au juge que l’employée lui devait de l’argent et elle cherchait à se faire rembourser. Un « mensonge » démonté par l’agent qui a assuré qu’il s’agissait en réalité de la commission de Zineb, fixée à 20 %.
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Dr Tazi, son frère, son épouse et cinq autres personnes sont accusés séparément de traite d’êtres humains, exploitation de la vulnérabilité des personnes à des fins commerciales, escroquerie envers des bienfaiteurs qui agissaient de bonne foi, falsification de factures de traitement et de dossiers médicaux, exploitation de mineurs souffrant de maladie chronique, faux et usage de faux et constitution d’une bande criminelle. La chambre pénale de première instance de la cour d’appel à Casablanca avait rejeté le 13 avril leur demande de mise en liberté provisoire.
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