Une nouvelle entreprise marocaine se voit attribuer un marché de taille dans le cadre du projet de ligne grande vitesse Kénitra-Marrakech.
Ebranlée par une forte dépréciation de ses résultats semestriels qui a atteint 800 millions d’euros, le géant français Veolia vient d’annoncer qu’il compte abandonner son activité transport au Maroc.
Le numéro un mondial des services à l’environnement préfère aujourd’hui concentrer ses activités "sur moins de 40 pays contre 77 aujourd’hui et ce dès 2013", afin de réduire ses coûts de fonctionnement d’environ 300 millions d’euros à l’horizon 2015, annonce Veolia dans un communiqué rendu public jeudi.
Le titre Veolia termine cette semaine à son niveau le plus bas depuis cinq ans, soit un repli de 3,9%, alors que sa capitalisation boursière a fondu de 3,54 milliards d’euros depuis le 22 juillet dernier.
Le groupe, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 34,8 milliards d’euros en 2010, défraie la chronique au Maroc et a été parmi les bêtes noires des mouvements de protestation dans le pays.
A Rabat, sa filiale de transport public, Stareo, qui s’était adjugé le marché du transport urbain de la ville en 2009, a déjà déposé son bilan. La raison serait le manque de connaissance du marché local. Cette méconnaissance aurait coûté au total à la filiale transport de Veolia, 440 millions de dirhams.
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