Le Maroc ambitionne de faire renaître sa flotte commerciale des cendres. Pour ce faire, une délégation gouvernementale s’est rendue en Corée du Sud, à la rencontre du géant de la construction navale HD Hyundai Heavy Industries.
A peine un an et demi après le démarrage de son activité à Rabat, Stareo explique avoir fait de mauvais calculs. L’entreprise qui perdait 25 millions de dirhams par mois, soit au total 440 millions de dirhams depuis le début de son contrat avec la ville de Rabat en février 2009, estime aujourd’hui avoir mal négocié le contrat de gestion déléguée parce qu’elle ne connaissait pas la réalité du marché local.
Le consortium formé par Veolia Transport et les sociétés Bouzid et Hakam, a fini par déposer le bilan. Stareo qui devait investir près de 2 milliards de dirhams sur 15 ans pour doter la ville de 553 autobus neufs et de qualité, s’incline face au développement rapide du secteur informel, mais aussi pour avoir voulu calquer l’expérience française et européenne au Maroc.
Stareo s’engage tout de même à assurer le service lors de cette phase de transition qui s’achèvera le 30 juin 2011. Les dirigeants de la ville de Rabat étudient de leur côté un projet de création d’une coopérative qui succédera à la compagnie sortante. L’expérience qui a tourné court, aurait au moins permis de doter Rabat d’un "réseau unifié et d’une flotte de véhicules modernisée".
Stareo qui comptait réaliser un chiffre d’affaires équivalent à celui effectué par ses prédécesseurs dès le début, soit quotidiennement 2,4 millions de dirhams, peinait à récolter un million de dirhams par jour et a finit par crouler sous le poids de ses erreurs.
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