En cause, une polémique qui s’est accentuée ces derniers jours sur les réseaux sociaux, notamment à cause de la participation des membres de la Coordination contre le racisme et l’islamophobie (CRI) et des membres du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), rapporte le site Saphirnews qui cite un communiqué. L’université explique ne pas pouvoir « garantir la sérénité des échanges et le bon déroulement des débats autour de la question de l’islamophobie et de ses enjeux politiques ».
La présidence tient tout de même à remercier « l’ensemble des universitaires qui avaient accepté d’y participer » et les « nombreuses associations avec lesquelles les universitaires de notre établissement ont travaillé depuis plusieurs mois, en bonne intelligence, dans une perspective de co-construction des savoirs », et tient à rappeler qu’une journée d’étude sur « l’Islamophobie, le poids des mots, la réalité des maux » s’est déroulée en mars 2016 sans que cela déclenche une telle polémique.
A noter que le Comité Laïcité République et la Ligue contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) avaient dénoncé un « détournement politique de l’université » et « un colloque laïcophobe ».