Les « like », les tweets et les commentaires haineux, homophobes et islamophobes de plusieurs candidats prouvent que la "dédiabolisation" du parti n’a pas encore tout a fait eu lieu.
Ainsi, ils expriment leur obsession de l’islam, cet islam qui les a envahis, ces adeptes de la théorie du « grand remplacement » et des amalgames avec le terrorisme. Cette religion qui serait « une religion de haine et de meurtre », d’après une candidate des Hauts-de-Seine sur sa page Facebook.
Un candidat dans l’Isère ne veut, lui, n’accueillir que des réfugiés chrétiens, qui « ne mettent pas en danger la sécurité d’autrui, qui n’attaquent pas les trains armés de kalachnikov », sous-entendant que c’est le cas des réfugiés de confession musulmane.
BuzzFeed note également que le Front national n’en a pas fini avec l’antisémitisme dans ses troupes. Les exemples ne manquent pas, tel que le candidat dans le Haut-Rhin qui avait posté un photo-montage fustigeant le « lobby juif » ou encore, une candidate qui a implicitement fait le lien entre homosexualité et pédophilie dans un commentaire associé au partage d’un article de presse sur sa page Facebook.