Le gouvernement marocain s’apprête à modifier le Code de la famille ou Moudawana pour promouvoir une égalité entre l’homme et la femme et davantage garantir les droits des femmes et des enfants.
Le parquet du tribunal de 1ère instance à Laâyoune a ordonné l’établissement d’une procédure judiciaire à l’encontre d’un journaliste suédois à la suite de ses aveux reconnaissant être l’instigateur d’un attroupement illégal sur la voie publique en connivence avec certains individus.
Les autorités publiques ont été alertées, lundi vers 20h, de la tenue d’un rassemblement de jeunes mineurs à hauteur d’une école, encadré par une personne d’aspect étranger muni d’un appareil photo.
Invité à décliner son identité, l’intéressé a fait savoir qu’il est journaliste free-lance, travaillant pour le compte de l’agence de presse suédoise Tidningamas Telegrambyra et qu’il est venu à Laâyoune en provenance de Dahkla pour réaliser un reportage sur tout événement susceptible de
l’intéresser. Le journalisete n’avait pas non plus l’autorisation du ministère de la Communication.
Le journaliste suédois, lui, prétend avoir photographié lundi soir une manifestation indépendantiste à Laayoune et été expulsé vers Agadir alors que les autorités marocaines l’accusaient de provocation.
"Je me rendais chez des amis lundi soir à Laayoune quand j’ai entendu des cris dans une rue adjacente. J’ai vu une quinzaine d’adolescents avec des petits drapeaux du Front Polisario. J’ai fait quelques photos et je suis parti", raconte t-il.
Selon lui, il a été ensuite interpellé par un policier en civil qui l’a laissé partir. "Comme la manifestation se poursuivait et que l’atmosphère devenait tendue, j’ai pris peur et je suis parti en courant. Des policiers en voiture m’ont contraint à les suivre vers un commissariat", a-t-il dit.
L’homme de 40 ans, arrivé le 6 février venant de Mauritanie et dont c’est la troisième visite au Sahara, assure qu’il a été interrogé par la police durant plusieurs heures et qu’il est revenu le lendemain au commissariat où il a passé toute la journée. Il a refusé de signer un procès verbal de la police affirmant qu’il avait incité des jeunes à manifester.
Dans la soirée, la police lui a rendu son passeport mais pas son appareil photo, et l’a contraint à prendre un bus pour Agadir, dans le sud marocain, où il se trouvait mercredi matin. Le Maroc autorise les journalistes à travailler à condition qu’ils se fassent accréditer, ce que le Suédois n’a pas jugé utile de faire.
Ces articles devraient vous intéresser :