Le Maroc parmi les pays les moins préparés pour affronter une épidémie
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« L’enjeu actuel en matière de santé mondiale n’est plus limité uniquement à la protection de la santé des populations, mais aussi l’anticipation de toute menace sur la sécurité sanitaire ». Ces sont les propos de Yasmina Badou, ministre de la Santé publique lors du lancement , vendredi dernier à Rabat, du projet de jumelage de l’Institut national d’hygiène (INH) avec des institutions de santé publique de l’Union européenne (UE).
Ce projet fait partie d’une quinzaine de jumelages en cours et quelque 35 en préparation au profit du Maroc, selon Bruno Dethomas, ambassadeur, délégué de la Commission européenne au Maroc.
Les partenaires de cette opération sont l’Institut national français de veille sanitaire (INVS), l’Association française de normalisation (Afnor), le Centre hospitalier universitaire de Rouen (CHU-Rouen), le Centre national d’expertise hospitalière (CNEH) et l’Agence de coopération technique internationale du ministère français de l’Economie, des Finances et de l’Industrie (Adetef).
Pour la ministre, ce programme va permettre au Maroc de se doter d’une institution de santé publique selon les standards internationaux. Sans oublier de signaler que ce projet s’inscrit dans le cadre de l’Accord d’association entre le Maroc et l’UE. A noter que l’UE alloue une enveloppe de 14 millions de DH pour réaliser les actions prévues sur deux années (2008-2010). « Ce projet permettra de doter notre établissement d’un statut moderne », souligne Rajae El Aouad, directrice de l’INH.
Sur ce volet, la ministre a rappelé que l’établissement a connu un développement lent mais soutenu, sans pour autant régler des problèmes majeurs relatifs à son cadre statutaire et son infrastructure. Mais on doit souligner que durant ces quinze dernières années, ses laboratoires ont été consacrés références nationales ou centres nationaux de référence OMS. Cette valorisation concerne plusieurs domaines comme les maladies infectieuses, la toxicologie et la microbiologie de l’environnement.
Source : L’Economiste - Nour Eddine El Aissi
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