Du fait des nouvelles réformes, l’expédition des marchandises depuis le port d’Algésiras connaît des retards de plus de 72 heures. Selon des sources proches du dossier, plus de 700 camions sont bloqués dans ce port qui est également accessible par voie terrestre en provenance du Maroc. L’ambassadrice du Maroc en Espagne, Karima Benyaich, a exprimé son intention de porter cette situation à l’attention des ministères espagnols de la Santé et de la Politique territoriale afin qu’une solution viable y soit trouvée, fait savoir Diario El Canal.
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Le président d’Ateia Algeciras OLT, Manuel Cózar, représentant les importateurs, les exportateurs et les membres de la chaîne logistique, affectés par la situation, avait demandé à la Direction générale de la Santé de trouver une solution pour atténuer les « graves dommages économiques » que subissent ces derniers. Tout en partageant leur « inquiétude », l’autorité les a rassurés que les actions sont en cours en vue de « l’ajustement des procédures d’inspection afin que le trafic de marchandises reprenne ».
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En attendant, il convient de suspendre le plan de surveillance sanitaire à Algésiras et de renforcer les lignes rapides, ceci afin de redéployer les ressources utilisées à ces tâches de routine. Il est également proposé au ministère de la Politique territoriale la possibilité de renforcer le poste frontalier d’Algésiras en inspecteurs provenant d’autres services pour accélérer l’activité de contrôle.
Pour le moment, c’est le statu quo. Les professionnels du secteur entendent engager des discussions avec les ministères de la Santé, de la Politique territoriale et du Commerce, de même qu’avec l’Autorité portuaire d’Algésiras, et tous les acteurs pour trouver une solution consensuelle à la situation.