Au Maroc, la mère divorcée, qui obtient généralement la garde de l’enfant, n’en a pas la tutelle qui revient de droit au père. Les défenseurs des droits des femmes appellent à une réforme du Code de la famille pour corriger ce qu’ils qualifient...
Les tortures et traitements inhumains dont sont victimes les détenus au Maroc, font partie des vérités choquantes révélées par un rapport du Conseil National des Droits de l’Homme, qui lève le voile sur les exactions perpétrées au quotidien dans les prisons marocaines.
Le rapport du CNDH, intitulé "La crise des prisons, une responsabilité partagée : 100 recommandations pour la protection des droits des détenus", a été présenté mardi lors d’une conférence de presse à Rabat.
La politique carcérale et pénale au Maroc est fortement dénoncée dans ce rapport, qui appelle à la fermeture immédiate de certains centres d’incarcération, notamment ceux d’Ain Qadous à Fès, d’El Jadida et Outita près de Sidi Kacem.
Les "traitements cruels, inhumains ou dégradants" commis par le personnel des prisons à l’encontre des détenus persistent, relève le CNDH, instance présidée par Driss El Yazami.
Le phénomène du surpeuplement dans les prisons est également pointé du doigt. Celui-ci engendre dans la plupart des cas des problèmes de santé, d’hygiène et de sécurité.
L’enquête réalisée par le CNDH entre le 31 janvier et le 19 juin 2012 dans 15 établissements pénitentiaires, révèle l’existence d’autres dysfonctionnements énormes dans les prisons marocaines, où les détenus sont régulièrement victimes de torture, de chantage, de corruption et de menaces.
Le rapport :
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