Mohamed Sebbar, le secrétaire général du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), a affirmé mardi à Reuters que les autorités ont usé de la force dimanche 22 mei pour disperser des manifestations qui n’étaient pas autorisées et ne respectaient pas les lois en vigueur.
Plusieurs conditions doivent être réunies pour qu’une manifestation soit autorisée comme c’est le cas en Europe, explique le secrétaire général du CNDH à Reuters.
Sebbar précise par ailleurs que de nombreuses manifestations organisées par le Mouvement du 20 février n’étaient pas autorisées et n’ont pourtant pas été réprimées.
Si la police est intervenue pour disperser les manifestants dimanche dernier, renchérit Mohamed Sebbar, c’est parce que le mouvement de jeunes a préféré organiser des manifestations dans des quartiers populaires connus pour la densité de leur population.