Dans un communiqué publié la semaine dernière, l’Organisation mondiale de la santé, le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies et ONU Femmes affirment qu’il est impossible via un test de prouver qu’une femme a eu ou non un rapport sexuel en examinant simplement son hymen.
Pour ces organisations, ces tests sont non seulement traumatisants et humiliants mais ils n’ont aucun fondement scientifique ou clinique. Ils constituent, selon elles, une violation des droits de la femme et peuvent avoir des conséquences sur le bien-être psychologique et physique de la femme.
En plus de provoquer des saignements, ces tests peuvent également être source de transmissions de maladies sexuellement transmissibles et d’infections de parties génitales et dans certains cas peuvent entraîner des suicides si la jeune femme a le malheur d’échouer au test.
« Les professionnels de la santé peuvent être d’excellents agents de changement », déclare la princesse Nothema Simelela, chargée de la santé de la famille et des femmes cité par le communiqué, suggérant aux médecins de ne plus fournir ces tests de virginité et aux gouvernements d’affirmer que ces tests n’ont aucune base scientifique ou clinique.