A peine le journaliste Ian Hamel, correspondant de l’hebdomadaire Le Point en Suisse, a partagé l’information sur Twitter que cela a provoqué la colère des internautes et des autorités, rapporte Franceinfo. L’auteur de "La vérité sur Tariq Ramadan : Sa famille, ses réseaux, sa stratégie" estime que ce qui le frappe, c’est que c’est la seule mosquée de France à accueillir Tariq Ramadan. "Alors que les représentants du culte en France ont désavoué celui-ci. Et c’est que l’une des accusatrices de Ramadan, Christelle, habite près de Montpellier. C’est quelque part de la provocation", a-t-il commenté.
De son côté, Philippe Saurel, maire de Montpellier a confié avoir "alerté le préfet sur le désordre public que pourrait engendrer la présence de ce personnage" dans sa ville. "Le nom de Ramadan crée des remous certes. On n’a rien à gagner dans cette invitation. Mais comme il sort d’une année difficile avec emprisonnement notamment, nous voulons savoir ce que ces épreuves ont changé pour lui, dans son comportement, sa façon de penser, de voir la religion et de la pratiquer aussi. Ça doit reformater l’esprit", a tenté de justifier l’imam Mohamed Khattabi qui a adressé l’invitation à l’islamologue.
"Le sens des épreuves personnelles et collectives", c’est le thème de la conférence que Tariq Ramadan animera, lequel s’est inspiré de sa vie personnelle, notamment les accusations de viol. L’islamologue a été en effet mis en examen pour viol et viol sur personne vulnérable après que plusieurs femmes avaient porté plainte contre lui en 2017. Après un placement en détention provisoire, il est désormais en liberté conditionnelle.