Lors d’une réunion à la Chambre des représentants avec la commission des Affaires étrangères, de la défense nationale et des affaires islamiques, le ministre a été interpellé par des députés, dont Nabila Mounib du Parti socialiste unifié (PSU), sur la liberté des imams à aborder le conflit israélo-palestinien.
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Le ministre a fermement rejeté les accusations selon lesquelles son ministère aurait interdit aux imams de parler de la Palestine. Il a toutefois précisé que si la dénonciation de l’injustice et de la barbarie est légitime, l’appel au jihad dans les mosquées est inacceptable. « Ils n’ont pas le droit d’appeler au jihad ou à la guerre sainte dans les mosquées, car cela aura de graves répercussions », a-t-il déclaré, soulignant que cette question relève du domaine politique et non religieux.
Selon Ahmed Toufiq, « le jihad est une responsabilité qui incombe à l’imam, dans le sens du dirigeant de l’État ». Il a également insisté sur les multiples conditions nécessaires à la déclaration du jihad, notamment la possession des moyens pour le mener.