Le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, s’active pour la protection et l’amélioration des plages dans le cadre de la préparation de la saison estivale 2024.
Jardins de Mandoubia à Tanger
Il est hors de question pour la ville de Tanger de construire un parking en lieu et place d’un jardin public, viennent de crier des manifestants après l’annonce par les autorités locales de cette décision.
Pour se faire entendre, des ONG et des représentants de la société civile ont manifesté dimanche dernier dans les jardins de Mandoubia pour protester contre le projet d’un parking sous-terrain à la place du jardin. « Cette initiative vise à attirer l’attention sur les dangers qui menacent les espaces verts de Tanger. Il s’agit en fait d’une invitation à tous les militants et acteurs associatifs locaux pour faire face à toute tentative de détruire les jardins de la ville », expliquent les organisateurs au journal Aujourd’hui le Maroc.
Pour la population, « les jardins constituent le poumon et la mémoire historique de la ville », alors que la ville entend mener à bien « ce projet englobant les principales avenues et artères pour désengorger la ville ».
Le journal rappelle que le mouvement est né d’abord sur les réseaux sociaux suite aux protestations des étudiants qui ont lancé plusieurs pages et appels à manifester avec comme slogan : « « Tanger, sauvons les jardins de la Mandoubia ».
Ce jardin est très connu et apprécié des Tangérois et date de l’époque où la ville était encore zone internationale. « Grâce à sa beauté et sa position stratégique, il servait à l’époque comme lieu d’organisation des grandes fêtes et de réception des membres des délégations officielles en provenance des différents pays étrangers. Une partie de ces jardins est aménagée pour accueillir depuis longtemps des canons ayant appartenu dans le passé à des flottes méditerranéennes », écrit Aujourd’hui le Maroc.
Les manifestants arriveront-ils à faire plier les responsables de la ville ?
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