Lors de la présentation de ce nouveau bureau, qui a eu lieu mardi 6 février dernier à Casablanca, les responsables de la firme américaine ont été unanimes. “Avec des niveaux de dépense en augmentation au Maroc, Algérie, Tunisie et Mauritanie, et davantage de croissance prévue jusqu’à 2007, l’Afrique du Nord émerge en tant que marché-clef pour les investissements logiciels et matériels”, ont-ils souligné. Et c’est principalement pour répondre à la hausse des investissements et offrir un support à plusieurs marchés importants de Sun Microsystems que Tech Access, le “Channel Development Provider”, installe sa nouvelle direction régionale à Casablanca.
Selon son management, l’émergence du marché Nord-africain est beaucoup plus perceptible au niveau des industries-clés comme l’énergie et les télécommunications. “Et c’est essentiellement ces secteurs que nous visons”, affirme Saâd Tazi, directeur de Tech Access Afrique du Nord.
S’adressant initialement aux gros comptes tels que les gouvernements, opérateurs télécoms et banques, Sun Microsystems “a depuis trois ans revu sa stratégie marketing, développant davantage des solutions qui s’appliquent également aux PME/PMI”, ajoute
Tazi.
De plus, le bureau de Casablanca compte aussi offrir des ressources humaines et technologiques pour les pays voisins. D’ailleurs, Tech Access a d’ores et déjà procédé au recrutement de l’équipe qui assurera la gestion du bureau marocain. “Cette équipe sera en grande majorité constituée de Marocains”, souligne Saâd Tazi. Selon lui, la société a besoin d’un groupe qui maîtrise les besoins et les spécificités du marché. Les ambitions de Tech Access sur le marché national ne sont pas des moindres. “Nous comptons atteindre 25% des parts de marché accessibles aux solutions commercialisées par Sun”, explique Rachid Rami, responsable Marketing à Tech Access. En effet, la firme dispose actuellement de 8% des parts, “mais cela est appelé à évoluer vu les besoins croissants des entreprises locales”, ajoute-t-il.
Créée en 1982, Sun est présente dans plus de 170 pays et sur le World Wide Web (Internet). Avec un chiffre d’affaires de plus de 11,43 milliards de dollars en 2003, la firme américaine est classée 157e sur les 500 premières compagnies aux USA.
L’économiste