Pour Faycal Wyllinck, les singes marocains se vendent illégalement et sont dressés dans l’unique but est de satisfaire les touristes, comme sur la fameuse Place Jamaa El Fna, alors que d’autres sont utilisés en tant que cibles par certains chasseurs pour tester leurs armes.
Certaines personnes les utiliseraient même pour faire de la sorcellerie, commente Faycal Wyllinck, qui affirme que des chasseurs vendraient ainsi des tripes de singes ou encore leurs cervelles à des femmes faisant de la sorcellerie.
Pour avoir défendu les primates, Wyllinck a été la cible de commentaires menaçants et haineux sur les réseaux sociaux, notamment Facebook. Sur l’une des images choc publiées, on y voit deux cadavres de singes jetés sur un rocher avec plusieurs cartouches de fusil à proximité.
Mais attention, ces singes sont aujourd’hui en voie de disparition, s’alarme Wyllinck. Leur nombre est ainsi passé de 20.000 en 1984 à seulement 5000 aujourd’hui. D’après plusieurs études, cette proximité avec l’être humain augmente le stress chez les primates et affecte sa reproduction.
On peut les rencontrer dans les montagnes du Rif mais aussi dans le Moyen-Atlas dans la région d’Azrou ou d’Ifrane car beaucoup d’entre eux s’approchent de la route principale à la recherche de nourriture.