La commission statutaire de l’Open Vld, parti belge d’inspiration libérale a suspendu depuis le 16 février, et ce, pour une période de 6 mois, la députée flamande Sihame El Kaouakibi. Cette suspension qui n’a pas de conséquence sur le mandat de la parlementaire, est une mesure conservatoire, selon un communiqué du parti.
Au cœur de cette affaire de suspension de la députée, se trouve la gestion financière de son association Let’s Go Urban. Au début du mois de février, certains médias belges avaient révélé la désignation par la justice d’un administrateur provisoire pour cette association destinée aux jeunes anversois pour de possibles malversations que rejette en bloc la députée. L’enquête avait même été confiée à l’Office Central pour la Répression de la Corruption, rapporte 7sur7.
L’affaire a fait grand bruit dans la région au point où le président de parti, Egbert Lachaert a demandé à l’organe disciplinaire de l’Open Vld de placer l’élue en statut « non-actif », dans l’attente d’éclaircissements. La suspension peut être raccourcie ou prolongée, en fonction des développements de l’affaire.
Mardi dernier, l’ex-présidente de l’Open Vld, Gwendolyn Rutten, a confirmé qu’au moment de son départ de la direction des libéraux flamands, une société appartenant à une députée de son parti, Sihame El Kaouakibi, avait reçu environ 50 000 euros du parti. Cette décision se justifiait par le « positionnement unique et le lancement professionnel en politique » de cette femme, a-t-elle expliqué sur sa page Facebook, plongeant davantage la députée.