Un Marocain de 68 ans vit depuis plus de 12 ans dans un « local impropre à l’habitation » de moins de 9 m² à Montpellier. Le logement, d’une surface de 15 m² selon le bail, a été requalifié de « local impropre à l’habitation de moins de 9 m² » par les services d’hygiène qui ont constaté que sa surface réelle était de 8,6 m².
Madhi B., aujourd’hui retraité et titulaire d’une maîtrise de physique-chimie, est arrivé en France en 1975 pour poursuivre ses études à Montpellier. Il a été logé dans ce local par une association œuvrant dans le social, avec l’accord du propriétaire. Aujourd’hui, il se sent de plus en plus diminué et ne peut pas quitter son logement actuel en raison des prix élevés du marché immobilier.
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Dans ce logement, Mal isolé et mal équipé, Madhi subit les conditions de vie difficiles : « l’été il fait trop chaud, l’hiver il fait trop froid, il y a un courant d’air qui rentre tout le temps par la porte d’entrée », explique-t-il à France 3. Il n’a pas de bureau, utilise une petite table de restaurant pour « faire office de » et le volet roulant reste à demi-fermé, lui empêchant l’accès à son balcon. Il n’a que deux petites plaques électriques pour se nourrir et doit aller manger à l’extérieur.
En attendant un arrêté de la Préfecture pour “insalubrité”, les membres de la plateforme ADLH tentent d’aider le Marocain à trouver un logement digne.