De hauts responsables expulsés de leurs villas à Harhoura
Une nouvelle opération d’expulsion d’anciens ambassadeurs et de hauts responsables de villas appartenant à autrui, a eu lieu la semaine dernière à Harhoura, près de Rabat.
Alors que la démolition de son immeuble à Longueuil peut intervenir à tout moment, une famille marocaine n’a toujours pas trouvé un appartement pour se reloger. Elle vit dans la crainte de l’arrivée des bulldozers et se voit contrainte de se chauffer avec le four.
« On est les seuls qui restent de l’immeuble. On cherche depuis des mois, mais on ne trouve rien. Personne ne veut d’une famille avec trois enfants et parce que pour le moment [ma conjointe] ne travaille pas », explique au Journal de Montréal Ismaël Lahmoum. Ce père de famille marocaine vit avec sa femme et leurs enfants de 14, 12 et 6 ans depuis deux ans dans cet immeuble et devait quitter l’appartement le 30 septembre. Selon le registre foncier de la ville, la résidence pour aînés de Longueuil a acquis l’immeuble en mai dernier.
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Asmae Zoihid a fait savoir que sa famille a fait des recherches et effectué des visites intensives durant les quatre derniers mois sans trouver un logement assez grand qui rentre dans son budget, s’étirant tout de même jusqu’à 1 300 $ par mois. « On est prêt à prendre un appartement plus petit pour rester dans le quartier, parce que les enfants vont à l’école à côté, qu’ils ont leurs amis et leurs repères. Ce n’est pas facile pour eux non plus, même s’ils comprennent un peu la situation », dit-elle.
Depuis quelques jours, cette famille vit dans des conditions difficiles. Elle ne peut plus chauffer l’appartement comme elle le faisait auparavant, le gaz étant coupé. « Maintenant, on doit allumer le four et laisser la porte entre-ouverte. On n’a pas le choix de faire ça pour rester au chaud », confie Ismaël Lahmoum. Une situation pénible pour cette famille qui vit sur la Rive-Sud de Montréal depuis 14 ans.
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