Une famille marocaine harcelée en Espagne
La police nationale a arrêté à Palma un homme pour avoir menacé un locataire (un Marocain, sa femme et leurs deux enfants mineurs), de quitter sa maison située à Son Gotleu. Ce...
Sous le coup d’une expulsion, une famille marocaine reçoit le soutien des Albenassiens. Le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap) a organisé samedi 25 septembre un rassemblement auquel ont participé une quarantaine de personnes. Tous appellent à l’octroi du droit de séjour à cette famille.
Abdelkhalek Makkina, maçon, son épouse Fatima et ses deux enfants Nizar (bientôt 4 ans) et Amir (9 mois) né en France sont menacés d’expulsion. Originaires du Sahara, les deux parents avaient fui cette région du Sud du Maroc il y a six ans pour la France après avoir été, disent-ils, victimes de racisme, rapporte Le Dauphiné Libéré. Avant que la famille Makkina ne dépose une demande de régularisation pour pouvoir continuer à séjourner en Ardèche, elle a reçu il y a deux ans une première Obligation de quitter le territoire français (OQTF).
À lire : Menacé d’expulsion, un Marocain vit « comme un voleur » en France
Le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap) lui prête main forte. Il conteste la décision devant le tribunal administratif de Lyon. Ce dernier lui donne raison. Seulement, la décision du tribunal ne permet pas à cette famille marocaine d’obtenir un droit de séjour. Le Mrap continue à défendre sa cause mais se désole de la situation : « Malgré des témoignages d’intégrité, une attestation de l’employeur d’Abdelkhalek de promesse de CDI en cas de régularisation, une intervention du député pour appuyer cette demande, nous n’avons pas été entendus, car la famille a reçu une nouvelle OQTF il y a moins de 15 jours. »
À lire : Drôme : un agriculteur se bat pour empêcher l’expulsion de son ouvrier marocain
Un recours contre cette OQTF a été introduit devant le tribunal administratif. Il est suspensif. L’officialisation de la décision du tribunal administratif pourrait intervenir dans cinq ou six mois. En attendant, la famille Makkina peut encore séjourner à Aubenas quelques semaines avec l’obligation de se présenter au commissariat de police pour justifier sa présence de manière hebdomadaire à cause d’une assignation à résidence.
Aller plus loin
La police nationale a arrêté à Palma un homme pour avoir menacé un locataire (un Marocain, sa femme et leurs deux enfants mineurs), de quitter sa maison située à Son Gotleu. Ce...
Abdelilah El Maimouni, coureur de fond marocain sous le coup d’une expulsion de Nièvre peut désormais jubiler. Il a réussi à faire échec à cette décision en obtenant le droit...
Après de multiples refus de demande de régularisation, Ahmed, un Marocain menacé d’expulsion, s’est retrouvé hospitalisé au CHU de Besançon, jeudi 30 septembre, après un...
Alors qu’elle doit libérer un appartement situé à Anderlecht dans lequel elle vit avec ses quatre enfants au plus tard le 1ᵉʳ novembre, Sarah Kebbab, femme enceinte de six mois...
Ces articles devraient vous intéresser :