Une vingtaine de parlementaires marocains sont dans le collimateur de la justice. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux, abus de pouvoir, dilapidation et détournement de fonds publics.
Dix parlementaires de la Chambre des Conseillers sont actuellement poursuivis en justice pour achat de voix, vient d’indiquer la Commission gouvernementale de suivi des élections.
Parmi les personnes poursuivies, les deux fils du secrétaire national de l’Istiqlal, Hamid Chabat, battu le mois dernier lors des élections municipales dans son fief de Fès.
Composée de 120 sénateurs, en baisse par rapport à l’ancienne législature, cette chambre est élue au suffrage indirect où apparement l’argent est roi, dénonce plusieurs observateurs de la scène politique marocaine.
En plus de ces 10 sénateurs, 16 autres personnes sont actuellement accusées des mêmes délits, ajoute la commission qui précise avoir ouvert des enquêtes à leur propos.
Avec six cas de corruption chacune, Fès et d’Agadir sont les villes où l’on trouve le plus d’irrégularités actuellement.
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