Photo Josie Desmarais - La Presse
« C’est une catastrophe. On n’a pas dormi depuis hier. Chacun de nos amis appelle ses parents pour savoir s’ils sont encore vivants ou non », confie à La Presse Mouslih Yassine, employé au Cybercafé Amistad, dans l’arrondissement de Saint-Léonard à Montréal. Le MRE suit en direct à la télévision les derniers développements du drame.
Lahcen Chettata, client du café, dont la famille réside à Kenitra, au nord du Maroc, dit avoir tenté en vain de la contacter vendredi, quelques minutes après le séisme. « Ma conjointe était en train de parler à sa mère quand la communication a coupé. J’ai essayé de joindre mon père et mon frère à Casablanca, mais je n’ai pas réussi. Ça a pris plusieurs minutes avant que la communication soit rétablie. Tout le monde a eu très peur ».
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Bouchaib Elkhaldi, une autre MRE rencontrée au café Lina dans l’arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension, est également très bouleversée. Elle a deux sœurs qui résident à Rabat. « C’est vraiment triste. Même si ma famille va bien, je pense à toutes celles touchées », déclare-t-elle.
Rami Anouar, qui a également de la famille à Casablanca, suit de près ces événements au salon de coiffure Marrakech sur Jean-Talon. Le MRE a exprimé sa tristesse face à l’ampleur des dégâts. « C’est malheureux. Toutes les maisons détruites étaient en terre ou en bois », se désole-t-il, précisant que ses proches se portent bien. « On les a appelés [vendredi] et [samedi] matin, et ils sont corrects ».