Sécurité routière : le Maroc mise sur l’infrastructure
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Afin de diminuer les accidents de la route et les infractions, la direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a renforcé les contrôles routiers, par l’utilisation des moyens et techniques innovants. Radars, motocyclistes, équipements technologiques… la police n’a pas lésiné sur les moyens.
Les accidents de la route font de plus en plus de victimes au Maroc. Malgré les mesures restrictives prises par les pouvoirs publics, la route tue toujours. Ces drames sont principalement causés par l’irresponsabilité de certains conducteurs, car selon les statistiques des services de sécurité, le nombre de personnes présentées à la justice en 2021 est de 2752. La moyenne mensuelle de verbalisation est de 164 426 infractions, rapporte Aujourd’hui le Maroc, citant les sources policières.
Au total, 1 973 113 véhicules ont été verbalisés l’année dernière contre 1 585 639 en 2020, soit une hausse de 24 % par rapport à 2020. Pour ce qui est du nombre de procès-verbaux de contraventions dressés, il est de 333 123. Les amendes transactionnelles forfaitaires en 2021 s’élèvent à 1 639 990. Selon les villes, Casablanca détient la première place en termes d’infractions avec 427 640 en 2021, suivie de Rabat avec 192 594 et Fès 181 526, précise la même source.
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Pour lutter contre ce phénomène, la DGSN a fait appel à la technologie. Cette année, dans diverses villes du Maroc au niveau des axes les plus accidentogènes, 522 radars automatiques nouvelle génération ont été déployés. Ces radars ont non seulement un rôle dissuasif mais un rôle qui renforce le principe de l’égalité dans sanctions pour tous. En plus du dispositif mis en place pour assurer la sécurité routière, de nouvelles brigades de motocyclistes de la circulation routière sont créées, souligne-t-on.
En outre, pour la sécurité des motards, la DGSN a misé sur la modernisation des équipements de protection. « C’est ainsi que le nouvel uniforme intègre des systèmes de protection du dos, des genoux, des coudes et des épaules, etc. Quant au casque de protection homologué, il est doté d’un écran de protection des yeux avec un système de ventilation et un système de communication intégré pour la liaison avec la salle de commandement et de coordination », a confié le contrôleur général Abdellah Majjane, directeur de l’École des spécialités à l’Institut royal de la police de Kénitra.
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