Abdellah Bouanou prend la tête du groupe parlementaire du PJD
Le PJD a désigné Abdellah Bouanou à la présidence du groupe parlementaire du parti. Il pilotera le groupe de 13 députés à la Chambre des représentants.
Outre les causes évoquées jusque-là, la déroute du Parti de la Justice et du Développement (PJD) aux élections du 8 septembre dernier s’explique aussi par le fait que les salafistes ont sévèrement sanctionné les candidats du parti islamiste dans les urnes.
Contre toute attente, les islamistes de la Salafiya, soutiens traditionnels du PJD, ont tourné dos au parti de Lampe lors des dernières élections législatives, communales et régionales, rapporte Assabah. À l’origine de ce vote sanction, les promesses jamais tenues. La première promesse remonte à 2011. Mustapha Ramid avait promis au leader salafiste Yassine Lemless que le parti islamiste de la lampe allait œuvrer pour la libération des prisonniers salafistes et leur élargissement rapide. Cette promesse ne sera pas tenue.
À lire : Elections au Maroc : déroute électorale pour le PJD
Mohamed Salah Tamek, délégué général à l’Administration pénitentiaire et à la réinsertion est le responsable qui avait finalement ouvert un dialogue avec les Salafistes et signé avec eux un gentlemen agreement en vue de la libération du plus grand nombre d’entre eux, en contrepartie de leur renoncement au terrorisme et aux idées extrémistes.
À lire : « Il y avait des signes annonciateurs d’un recul du PJD »
Deuxième promesse : à la veille des élections de 2016, Abdelilah Benkirane, alors chef du gouvernement, avait déclaré que son programme prendrait en considération des réformes proposées par les Salafistes. Ces derniers n’ont eu à constater que cette deuxième promesse n’a été tenue. Frustrés, les Salafistes ont décidé de voter massivement contre le parti de la Lampe. Un vote sanction qui est en grande partie à l’origine de l’effondrement du PJD après une décennie de gestion du pouvoir.
Aller plus loin
Le PJD a désigné Abdellah Bouanou à la présidence du groupe parlementaire du parti. Il pilotera le groupe de 13 députés à la Chambre des représentants.
Après une décennie à la tête du gouvernement, le parti de la justice et du développement (PJD) s’est effondré dans les urnes le 8 septembre dernier et a du mal à accepter sa...
La déroute du Parti Justice et Développement (PJD) aux législatives du 8 septembre continuent de susciter des réactions de la part des analystes politiques. David Goeury, membre...
Quelques jours après sa débâcle aux élections législatives du 8 septembre dernier, le Parti de la justice et du développement (PJD) tient ce samedi 18 septembre la réunion du...
Ces articles devraient vous intéresser :