Maroc Telecom a revu ses offres à la hausse au grand dam de ses abonnés qui souffrent déjà de la cherté de la vie.
Les amoureux font la fête aujourd’hui dans de nombreux pays dans le monde. Les couples célèbrent leur amour et s’offrent des cadeaux et des roses rouges, qui sont l’emblème de la passion. En Europe et aux Etats-Unis, la Saint-Valentin est célébrée depuis le XVe siècle. D’origine païenne, cette fête a été récupérée par l’église catholique, qui la placée sous l’a protection d’un saint.
En Chine et à Taïwan, cette coutume connaît une popularité importante, notamment chez les jeunes, depuis les années 1980. Au Japon, cette pratique est une obligation pour beaucoup de femmes, notamment les employées de bureau, qui doivent offrir des chocolats à tous les collègues masculins, parfois à un coût très élevé. Ces chocolats sont d’ailleurs appelés « chocolats d’obligation ».
La Saint-Valentin s’est popularisée également en Algérie, en Inde, au Pakistan et jusqu’en Arabie saoudite, provoquant même l’hostilité de certains groupes opposés à cette influence occidentale.
Au Maroc, cette « tradition » est en train de s’installer, doucement mais sûrement, en particulier au sein des classes sociales les plus favorisées. Beaucoup suivent cette nouvelle mode venue d’ailleurs par mimétisme ou conformisme. C’est un fait. Toujours est-il que cette fête célèbre l’amour, un sentiment noble. L’on s’offre des cadeaux et des fleurs et l’on s’invite au restaurant pour un tête-à-tête romantique… C’est l’occasion de rompre avec le quotidien et de vivre un moment de partage et d’échange.
Bien évidemment, les commerçants, les restaurants et les hôtels saisissent l’occasion pour faire du chiffre d’affaires et booster leurs ventes. Les fleuristes, chocolatiers, parfumeries, bijouteries entre autres, innovent et enjolivent leurs vitrines aux couleurs de la Saint-Valentin, avec notamment une profusion de cœurs rouges, de diverses tailles, et en diverses matières. Les enseignes rivalisent d’ingéniosité pour proposer des produits originaux et attractifs. Au bout du compte, le consommateur n’a que l’embarras du choix. Beaucoup d’entreprises en profitent aussi pour faire des promotions et de la communication autour de leurs produits. C’est le cas par exemple de Phillips, qui propose pour les dames des « lisseurs pour des cheveux toujours bien coiffés » et pour les messieurs des « rasoirs hydratants ». Pour sa part, Brandt propose comme idée cadeau son nouveau fer à repasser, « qui assure plus de confort au repassage ». L’entreprise semble oublier que les femmes n’ont pas forcément envie de recevoir comme cadeau de Saint-Valentin un nouveau fer à repasser, synonyme de corvées et de ménage domestique…
En outre, beaucoup de commerces enregistrent à la mi-février un pic au niveau des ventes. Les fleuristes se préparent à cette journée depuis plusieurs jours. Certains sont débordés de commandes… Ceci étant, la crise économique pourrait bien ralentir un peu les ventes, mais d’après plusieurs commerçants interrogés, il est encore difficile de se prononcer puisque l’essentiel des ventes est réalisé le jour même de la Saint-Valentin. Les consommateurs attendent donc la dernière minute pour acheter leur bouquet de fleurs, leur ballotin de chocolat ou réserver une table au restaurant.
Côté prix, il y en a pour toutes les bourses et tous les prix. Un fleuriste branché de Casablanca propose de jolies roses rouges élégamment emballées à partir de 50 DH, sachant que les plus beaux bouquets peuvent atteindre plusieurs milliers de DH. Plusieurs chocolatiers vendent à l’unité ou au kilo des chocolats de tailles diverses en forme de cœur. Les restaurants, eux, proposent des menus savants pour deux, mais les prix grimpent haut très vite…
Source : L’Economiste - Nadia Belkhayat
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