Dans le texte de résolution présentée par les États-Unis, le Conseil de sécurité s’est-il félicité des efforts « sérieux et crédibles » du Royaume, à travers cette initiative.
Si le même texte consacre une fois encore l’Algérie comme partie principale au différend régional sur le Sahara marocain, il a exigé que les pays impliqués dans cette résolution parviennent à « une solution politique réaliste, pragmatique et durable » sur la question du Sahara à travers un compromis.
L’instance exécutive des Nations-Unies a souligné la nécessité de nommer un nouvel Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara tout en insistant sur la consécration du processus des tables-rondes. Le Conseil a par ailleurs souhaité « la reprise des concertations entre le prochain Envoyé personnel » et les parties prenantes sur cette question majeure à savoir le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le Polisario.
Selon le Conseil de sécurité, les parties devraient s’engager à nouveau à faire bouger les lignes sous le leadership du Secrétaire général de l’ONU. « La concrétisation d’une solution politique à ce différend de longue date et le renforcement de la coopération entre les États membres de l’Union du Maghreb arabe contribueraient à la stabilité et à la sécurité, induisant à son tour la création d’emplois, de croissance et d’opportunités pour l’ensemble des peuples de la région du Sahel. » a-t-il souhaité.