Le Maroc, deuxième fournisseur de poissons de la Russie
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Les importations russes de poissons et de fruits de mer marocains ont connu une baisse inquiétante au cours du premier trimestre 2024, dégringolant à 1 600 tonnes, soit trois fois moins qu’à la même période de l’année précédente.
Les importations russes de poulpe marocain ont enregistré une hausse notable au cours du premier semestre 2024, atteignant 170 tonnes, soit 2,8 millions de dollars (environ 29,4 millions de dirhams), indiquent les médias russes citant les données du service de surveillance du marché de la pêche et de l’aquaculture de l’Union européenne (EUMOFA), Cette hausse s’explique par la forte demande du poulpe marocain qui représente 11 % du total des importations russes de poissons et de fruits marocains et dont la valeur dépasse 43 % de la valeur totale des importations russes.
Quant aux importations d’huîtres marocaines, elles ont affiché une stabilité au cours de cette période, atteignant 40 tonnes pour une valeur de 0,5 million de dollars, révèlent les mêmes sources, justifiant la baisse des importations russes de poissons marocains par la baisse drastique des importations de poissons de surface qui représentaient 98 % en volume et 86 % en valeur des importations au cours de la même période de l’année dernière.
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Les mêmes sources notent une diminution des importations de ressources aquatiques en provenance du Maroc, une tendance qui s’explique notamment par la baisse de la production au Maroc de conserves de poissons, laquelle est due à la dévaluation du rouble, au manque de main-d’œuvre, ainsi qu’aux difficultés liées au transport des matières premières et des produits transformés et à leur commercialisation.
Pendant ce temps, le prix des poissons a considérablement grimpé au Maroc, notamment celui de la sardine, appelé poisson des pauvres, qui s’est établi à plus de 25 dirhams le kilogramme. Alors que le prix d’une caisse de sardines a atteint 400 dirhams à Safi, il est monté à 500 dirhams à Essaouira. Une hausse exagérée des prix qui a suscité la colère des Marocains en général et ceux à faible revenu en particulier. Pour certains professionnels du secteur, cette flambée des prix est due à la baisse de la production provoquée par les variations climatiques observées le long de la côte entre Casablanca et Agadir.
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