Annoncé depuis deux ans, le retrait du Maroc de la liste grise de l’Union européenne des « paradis fiscaux » avait été reporté. Depuis lors, le Royaume a pris plusieurs décisions pour réviser certains aspects de sa fiscalité, considérée comme dommageable.
À l’heure actuelle, même l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), est d’avis que le système fiscal Casa Finance City (CFC), n’est pas dommageable au regard des changements législatifs adoptés depuis quelques mois par le gouvernement, fait savoir Aujourd’hui le Maroc, ajoutant qu’un décret-loi avait été approuvé en septembre afin de renforcer l’attractivité de CFC. Autant d’efforts qui sont à prendre en compte par le Conseil européen pour prononcer sa sentence, vivement attendue des observateurs.
Ce texte a été mis en place conformément à la volonté du Royaume du Maroc visant à faire de Casablanca un pôle financier aux niveaux régional et international, respectant les standards internationaux, avait indiqué le ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, porte-parole du gouvernement, Saaid Amzazi.
Ce décret-loi permettra de renforcer la netteté et la nature des activités exercées au sein de Casablanca Finance City et d’améliorer l’attractivité de ce pôle surtout pour les entreprises éligibles à l’obtention du statut du pôle financier de Casablanca, a souligné Saaid Amzazi.