
Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur a été interpellé par Abdellah Bouanou, président du groupe parlementaire du Parti de la Justice et du Développement (PJD), sur le respect de la loi dans le processus de démolition de plusieurs résidences...
Un "nouveau tour de vis sécuritaire" serait à craindre au Maroc où "les mentalités hostiles au changement" seraient toujours très présentes a affirmé Lahcen Daoudi, député du Parti justice et développement (PJD) à l’AFP.
Pour Lahcen Daoudi, la répression des manifestations va à contre courant des réformes annoncées. Le député PJD estime que "les autorités doivent montrer à ces jeunes qu’elle a entendu leur message de changement et qu’elle le prend en considération. En les réprimant, elle semble leur communiquer le contraire".
Dispersés à coups de matraque dimanche dernier, les jeunes du Mouvement du 20 février promettent de monter le ton. Du côté du gouvernement, Khalid Naciri explique que l’intervention musclée ne visait pas le Mouvement du 20 février, mais plutôt les islamistes et des mouvements de gauche, dont le but n’aurait rien à avoir avec les réformes démocratiques.
L’économiste Fouad Abdelmoumni, sympathisant du Mouvement du 20 février, estime pour sa part que la répression des manifestations laisse supposer que "les annonces de réformes ne sont pas crédibles".
Pourtant, selon Khalid Naciri, pour le gouvernement marocain les réformes prévues sont un choix stratégique et irréversible. "Le gouvernement n’a rien contre le Mouvement du 20 février, mais estime que ses membres sont manipulés par les islamistes et les gauchistes".
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