Le porte parole du gouvernement, Khalid Naciri, a accusé ouvertement lundi, Al Adl Wal Ihssane, Annahj Addimocrati (extrême gauche) et un groupe salafiste, d’être derrière les mouvements de contestation qui secouent le Royaume depuis le 20 février dernier.
Dimanche, sur la centaine de manifestations qui ont eu lieu au Maroc, des dérapages ont été notés dans les villes de Rabat, Casablanca, Tanger, Fès et Oujda, où les manifestations avaient été interdites selon les autorités.
Plusieurs autres manifestations s’étaient déroulées normalement ailleurs dans le pays, a fait remarquer Khalid Naciri, qui a affirmé que ces groupes "utilisent plutôt le Mouvement du 20 février pour servir leurs objectifs liberticides".
Les manifestations qui se déroulent majoritairement dans le calme depuis le 20 février dernier, sont organisées à l’initiative de jeunes du Mouvement 20 février. Leurs revendications sont une constitution démocratique, une monarchie parlementaire et une indépendance du système judiciaire. Toutes sont marquées par une forte présence d’islamistes et de différents courants politiques.