La crise diplomatique entre le Maroc et l’Espagne était inscrite à l’agenda du conseil national du PI tenu le 5 juin. Le parti a appelé à la récupération des terres spoliées dont Sebta et Melilla, rapporte Hespress. Aussi, a-t-il dénoncé « les positions hostiles et les pratiques immorales menées par le gouvernement espagnol, en acceptant d’accueillir sur ses terres le chef séparatiste, Brahim Ghali, à la manière des fugitifs et des hors-la-loi, en violation flagrante de la légalité, de toutes les normes diplomatiques et les règles de bon voisinage ».
Selon le parti de la balance, l’accueil du leader du Polisario en Espagne « soulève de sérieuses questions sur la possibilité de faciliter une soustraction à la justice et de favoriser l’impunité d’une personne accusée de crimes graves contre l’humanité, de torture, de viol, de terrorisme et d’enlèvement ». Il soulignera que le devenir des relations entre les deux pays « dépend du degré de respect de la souveraineté nationale et des intérêts suprêmes du royaume du Maroc comme condition préalable au rétablissement de la confiance perdue ».
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Dans ce sens, la formation politique a appelé Madrid à « trancher définitivement concernant sa position vis-à-vis de la question du Sahara marocain, et à apporter son appui à l’initiative d’autonomie sous souveraineté marocaine, notamment après la reconnaissance par les États-Unis de la marocanité du Sahara et de la pleine souveraineté du Royaume sur ses provinces du sud ». L’Espagne « est tenue de contribuer à la clôture définitive de ce conflit, fabriqué de toutes pièces par les ennemis de l’intégrité territoriale du Maroc, afin de pouvoir avancer vers la construction d’un avenir commun », a-t-il insisté.