La crise diplomatique entre le Maroc et l’Espagne était au menu de cette rencontre. Le comité exécutif a réaffirmé qu’en autorisant l’admission d’urgence du leader du Polisario sous fausse identité en Espagne, le gouvernement a violé de manière flagrante les lois, les normes diplomatiques et les règles de bon voisinage, rapporte le journal L’Opinion. Il dénonce un acte inamical et choquant pour le peuple marocain.
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Pour le parti de l’Istiqlal, le voisin du Nord « a tourné le dos à tous les efforts déployés par le Maroc en vue de le soutenir et de l’appuyer dans de nombreux dossiers stratégiques, tels que la lutte contre le terrorisme, l’immigration clandestine, et la lutte contre la drogue, ainsi que dans les crises qu’il a traversées, notamment la crise des pêcheurs espagnols et la crise de la sécession de la province de la Catalogne ».
Le comité exécutif a par ailleurs rejeté certaines parties du contenu de la résolution adoptée par le parlement européen, jeudi 10 juin 2021. Aussi, déplore-t-il la manipulation de cette institution utilisée comme un outil dans la crise politique entre le Maroc et l’Espagne. Le parti de Nizar Baraka est persuadé que l’attitude de l’Espagne produira un impact négatif sur l’avenir des relations entre les deux pays.
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Le comité exécutif du Parti de l’Istiqlal a en outre réaffirmé son appel à la récupération des enclaves occupées, Sebta, Melilla et des îles Jaâfarines, en tant que terres marocaines et africaines, par la force des faits historiques et de la réalité géographique.