Durant cette sortie médiatique qui a entraîné de vives critiques au Maroc et le rappel de l’ambassadeur, Abdelkader Messahel avait notamment déclaré que l’Algérie était classée loin devant le Maroc par les institutions mondiales comme la Banque mondiale.
Après avoir accusé le Maroc de blanchir l’argent de la drogue en Afrique, il avait déclaré : "Nous sommes un pays stable, un pays sûr. Doing Business, aujourd’hui en Afrique du Nord il n’y a que l’Algérie. Ni l’Egypte, ni la Tunisie, ni la Libye, ni le Maroc". Sauf que la 15é édition dit tout son contraire. Ainsi le Maroc est classé au 69e rang mondial, la Tunisie 88è et l’Égypte 128è alors que l’Algérie pointe à la 166è place mondiale.
Dans cette édition, le Maroc obtient un score 67,91 sur 100 et s’approche "grands pas vers les meilleures performances dans les indicateurs à caractère procédural", notamment pour la création d’entreprise (92,46/100 ;17ème), le paiement des impôts (85,72/100 ; 25ème), le commerce transfrontalier (81,12/100 ; 65ème) et l’octroi de permis de construire (79,73/100 ; 17ème.
Toutefois, le royaume devra faire de gros efforts au niveau du règlement de l’insolvabilité (34,03 ; 134ème), l’obtention de prêts (45,00 ; 105ème) et la protection des investisseurs minoritaires (58,33 ; 62ème).