« Sans alimenter une polémique stérile, les joueurs ont tout loisir de s’hydrater à l’occasion des remplacements ou des soins que reçoivent les partenaires. Les considérations sur le respect de l’article 1ᵉʳ des statuts de la FFF s’appliquent à tous les licenciés, y compris au monde professionnel », a réagi Éric Borghini auprès de L’Équipe.
À lire :Ramadan : la FFF interdit les arrêts durant les matchs
Jeudi, la FFF a adressé un mail aux arbitres officiels pour leur rappeler l’interdiction d’interrompre les rencontres pour rompre le jeûne du ramadan. « Ces interruptions ne respectent pas les dispositions des Statuts de la FFF », a-t-elle précisé. Ce courrier a soulevé de vives polémiques.
À lire : Ramadan : l’option des joueurs de l’équipe de France de confession musulmane
Des acteurs du monde du football déplorent le fait que la France ne suive pas l’exemple de l’Angleterre, où les organes d’arbitrage demandent aux officiels des matchs de Premier League de suspendre le jeu, afin de permettre aux joueurs musulmans de rompre leur jeûne pendant le ramadan. « On connaît l’Angleterre, il faut l’avouer, ils sont plus ouverts que nous sur le sujet et ça a toujours été comme ça », a pointé du doigt Didier Digard en conférence de presse, l’entraîneur de l’OGC Nice.
À lire :En Belgique, rompre le jeûne du ramadan durant un match encore « tabou »
La décision de la FFF reste en vigueur jusqu’au 21 avril, date de la fin du ramadan.