Bank Al-Maghrib vient d’accorder au groupe Saham la dernière autorisation requise pour le rachat de Société Générale Maroc.
Accusé d’être lié à une affaire de piratage qui a coûté à la Banque gabonaise et française internationale (BGFI) environ 3 millions d’euros, l’ingénieur marocain Rachid Kourss est emprisonné depuis le 10 février dernier.
Cette affaire est rapportée aujourd’hui par le site TelQuel. Début février, lors d’un piratage de la base de données de la banque, des hackers arrivent à s’emparer de près de 3 millions d’euros. En tout, 100 cartes Visa ont été créditées et des retraits allant jusqu’à 200.000 euros sont effectués à partir de la France, Luxembourg, la Suisse et l’Allemagne.
D’après TelQuel, l’ingénieur marocain découvre 3 jours avant l’attaque informatique une activité suspecte et en fait part au directeur de Pay Logic, le prestataire marocain de la banque gabonaise. Ce dernier prend l’affaire au sérieux et prévient directement le directeur général de la BGFI du risque de compromission du système informatique . Une semaine après le piratage, le jeune Marocain participera à l’enquête qui déterminera l’origine de l’attaque mais pas les commanditaires ni d’ailleurs les pirates.
Tout s’accélère ensuite puisque le 10 février dernier, Rachid Kourss est arrêté par la police en compagnie de six autres personnes. Il est accusé de « complicité de vol aggravé » et « association de malfaiteurs ».
Aujourd’hui, sa famille s’inquiète des lenteurs dans l’avancement de ce dossier et du côté de l’ambassade on rassure. « L’ambassade suit de très près l’affaire et le sort de Rachid Kourss », explique Abdallah Sbihi, l’ambassadeur du Maroc au Gabon.
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