« Alors que nous sommes à la veille des élections législatives et locales, nous attirons l’attention sur le retour aux mêmes vieilles méthodes et outils… on a seulement changé un parti par autre pour lui accorder tout le soutien nécessaire afin qu’il arrive en tête aux élections et aussi pour maîtriser le paysage politique et ce contre l’expression libre de la volonté populaire », a affirmé le président du groupe de la Lampe, Mustapha Ibrahimi lors du débat sur le bilan du gouvernement.
Dans sa déclaration relayée par Hespress, le PJDiste pointe du doigt le Rassemblement national des indépendants (RNI), soulignant que le quotient électoral est « antidémocratique et sans pareil dans le monde, car il prend en compte les morts, les émigrés, les absents, et ceux qui boycottent le scrutin au lieu des votants ».
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Pour la formation islamiste, le quotient électoral se traduira par une « balkanisation des institutions élues où siégeront 16 à 20 partis politiques, dont la plupart sans poids populaire réel, une situation qui conduira au chantage lors de la formation des conseils et de leurs instances dirigeantes et à l’instabilité, et finalement à l’intervention de l’administration territoriale pour diriger les collectivités à la place des élus ».
De son côté, le groupe de l’Union constitutionnelle (UC) à la Chambre des représentants a rejeté les accusations de son allié au gouvernement, estimant qu’elles s’inscrivent dans une « logique de lamentation ».