Le "Réseau Euro-Marocain Migration et Développement" a protesté contre les difficultés rencontrées par l’un de ses membres lors de la demande d’un visa d’entrée en Espagne, auprès du consulat de Casablanca, indique un communiqué remis à la MAP par la Centrale syndicale espagnole Commissions Ouvrières (CC.OO).
Dans une lettre adressée à la ministre espagnole des Affaires extérieures, Mme Ana Palacio, le Réseau Euro-Marocain Migration et Développement rappelle, que lors de sa réunion à Palma de Majorque (Baléares du 10 au 12 avril), il a été informé de "certaines pratiques administratives inadmissibles de la part du consulat général d’Espagne à Casablanca dont l’un des délégués a été victime".
Selon la même source, M. Azeddine Jounaidi, membre du bureau central de l’Association Chouala (Maroc), a été obligé de se présenter trois fois successives aux bureaux du consulat pour l’obtention d’un visa d’une durée de sept jours. Bien que tous les documents nécessaires aient été présentés, l’agent du consulat s’est "permis en plus d’exiger de l’intéressé de se présenter au consulat à son retour pour confirmer qu’il a quitté le territoire espagnol" après sa participation à la rencontre de Palma de Majorque.
"Ces pratiques touchant un responsable associatif", qui a été invité par les organisateurs à une activité se déroulant en Espagne, sont "intolérables et ne favorisent en aucun cas une collaboration saine entre les sociétés civiles des deux rives", a estimé le Réseau Euro-Marocain Migration et Développement qui a "souhaité qu’une enquête soit ouverte sur ce cas".
Libération (Casablanca)