Une étude lancée par le GPPEM et conduite par le Cabinet VQ a révélé que les professionnels de l’événementiel, contraints à la cessation de leurs activités du fait de la crise sanitaire du coronavirus, ont enregistré un repli de plus de 75 % de leurs chiffres d’affaires. À cette perte s’ajoutent une chute des effectifs de près de 55 % et un recours croissant au crédit.
Selon 93,5 % des acteurs de l’événementiel, le secteur traverse la pire conjoncture qu’il ait jamais connue. Certains prestataires ont été contraints de vendre leurs biens immobiliers et mobiliers pour faire face aux effets pervers de cette crise.
La même étude précise que certains professionnels ont dû avoir recours au crédit bancaire et aux soutiens du gouvernement (63 % des personnes contactées) jugés insuffisants et irréguliers. Plus de 30 % des acteurs de l’événementiel ont contracté le crédit Damane Oxygène contre 20 % pour le Damane Relance. Par ailleurs, la plupart de ces professionnels ont préféré les recours « domestiques » pour renflouer leurs trésoreries (aide familiale et amis, outre la vente de biens immobiliers et mobiliers) aux crédits et aides publiques.
Dénommée « Impact de la pandémie sur le secteur de l’industrie de l’événementiel », cette étude réunit les entités et personnes intervenant dans le secteur de l’événementiel (entreprises et freelances). Elle a été effectuée entre le 21 et le 28 janvier 2021 auprès de 206 professionnels du secteur (87,7 % d’entre eux sont des gérants, directeurs généraux ou encore propriétaires des entités représentées). Elle vise à évaluer la situation, identifier l’impact de la crise sur les opérateurs de l’événementiel en comparaison avec les autres secteurs économiques. Elle compte également faire le point sur ses répercussions en termes de chiffre d’affaires, d’employabilité, de trésorerie et de perspectives à court terme.