
Au Maroc, des ingénieurs et autres consultants en informatique ont trouvé la formule pour échapper au fisc. Ils proposent de manière informelle leurs services aux grandes entreprises qui les paient via des intermédiaires.
Trois spécialistes en informatique, condamnés en première instance après avoir reconnu devant un tribunal londonien s’être servis d’internet pour appeler les musulmans à mener la guerre sainte contre les mécréants, ont écopé mardi en appel de peines de prison plus sévères.
Premières personnes condamnées en Grande-Bretagne pour avoir appelé au terrorisme via Internet, ils avaient écopé en juillet de peines allant de 6 ans et demi à 10 ans de prison.
Younes Tsouli, 24 ans et d’origine marocaine, a été condamné mardi à 16 ans de prison, contre 10 ans en première instance. Waseem Mughal, 24 ans, né en Grande-Bretagne, a écopé de 12 ans, contre 7 ans et demi, et Tariq Al-Daour, 22 ans, né aux Emirats arabes unis, de 10 ans contre 6 ans et demi.
La Cour d’appel de Londres a estimé que les peines initiales étaient excessivement indulgentes. Les trois hommes avaient plaidé coupable d’incitation à commettre un acte de terrorisme, en partie ou complètement en dehors du Royaume-Uni, qui serait, s’il était commis en Angleterre ou au Pays de Galles, jugé comme un meurtre.
Ils avaient également plaidé coupable d’avoir tenté d’escroquer des banques et des compagnies de cartes de crédit. Selon l’accusation, ils entretenaient des liens étroits avec la branche irakienne d’Al-Qaïda, croyant à un complot mondial pour éradiquer l’islam, et avaient passé au moins un an à pratiquer le prosélytisme en faveur des positions extrémistes d’Oussama Ben Laden, via des sites islamistes.
Lors de leur arrestation, des films de décapitations d’otages occidentaux avaient été retrouvés parmi leurs affaires, ainsi que des disques contenant des instructions pour fabriquer des explosifs et des poisons ou sur le maniement d’armes.
AFP
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